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Dysgraphie, comment l'identifier ? Comment accompagner un enfant dysgraphique ?



Parfois l'enfant peine à écrire car il faut écrire de plus en plus vite ou parce qu'un mauvais positionnement des doigts, de la main ou du bras est en cause, la prise de conscience de ces mauvais positionnements ou une petite rééducation avec un professionnel peuvent résoudre le problème.

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Difficultés circonstancielles
Dysgraphie
Outils pour écrire
Pour aller plus loin

 

Difficultés circonstancielles


- S. écrit mal, il est pressé, il n'aime pas l'école. Il veut jouer, adore courir, sauter, s'amuser, bricoler, mais les lignes d'écriture et les punitions avec mots à copier l'ont détourné de l'acte d'écrire. 
Après lui avoir demandé pourquoi il ne s'appliquait pas, il a répondu que l'école, ça ne servait à rien et que c'était ennuyeux de s'appliquer. 
S. pourrait être dysgraphique et se comporter ainsi.
S'il peine à se concentrer, la difficulté peut être liée à un TDA(H).
Mais S. est parfaitement capable de s'appliquer s'il veut.  Il ne souffre physiquement pas en écrivant.
S. a besoin de grandir, de découvrir un intérêt à l'acte d'écrire. 

- M. est une petite fille très appliquée. Petite, elle a même collectionné les bons points pour son écriture soignée. Puis, elle est entrée au collège, a découvert la nécessité d'écrire toujours plus vite, que certains enseignants parlaient toujours plus vite sans s'assurer que tout le monde suivait. Avec tristesse, elle a appris à mal écrire pour écrire vite. 
M. a besoin d'apprendre à prendre des notes, de retrouver confiance en elle.



- T. écrit mal, il a mal aux épaules en écrivant. T. est un enfant anxieux. Il écrit, courbé sur son cahier, le corps tordu.
En le rassurant, en lui montrant comment se positionner, T. écrit bien, il n'a plus mal.
Il n'était pas dysgraphique, il adoptait seulement de mauvaises positions. 



Dysgraphie

  • L’écriture de l’enfant est peu lisible ou bien il écrit lentement pour un enfant de son âge (pas de comparaison pour les plus jeunes, chaque enfant n’évoluant pas au même rythme).
  • ET l’enfant a mal en écrivant dans des conditions normales d’écriture (c’est-à-dire sans écriture « il faut se dépêcher" et sans mauvaises positions du corps ).
  • Une prise de conscience d’un mauvais positionnement éventuel et une rééducation en écriture n’ont pas résolu le problème alors que l’enfant souhaite pourtant s’appliquer. 

La dysgraphie est en effet un trouble durable qui résiste aux modifications des mauvaises habitudes, à la prise de confiance en soi et à une réconciliation avec l'écriture/un intérêt pour celle-ci. 

Outils pour écrire

Un crayon avec emplacement pour les doigts peut permettre à l’enfant de mieux repérer comment positionner correctement ses doigts. N’hésitez pas également à regarder des sites spécialisés (par exemple rééducation écriture) afin de visualiser la bonne position du bras. Il est important d’être dans une position confortable et correcte si on souhaite avoir une jolie écriture.
Concernant le stylo ou crayon, les enfants dysgraphiques apprécient souvent de débuter par un crayon de bois, plus facile pour effacer et recommencer et plus léger à tenir en main.
Il conviendra ensuite de se passer de ce crayon pour se tourner vers un outil plus classique. Pour le choisir l’enfant a régulièrement besoin d’essayer plusieurs stylos, il a besoin que celui-ci soit léger, facile à tenir en main et qu’il donne l’impression de glisser tout seul. De plus la pointe doit être fine pour que les lettres soient plus facilement tracées et lisibles.
Les stylos Triumph de Bic pointe 0,5 ne s’effacent pas mais répondent à cette exigence.

 Retrouvez mes supports pour accompagner les dys. 

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